JESUS-CHRIST COMMENT AURAIT-IL PU MOURIR?

SURMONTER LE SCANDALE DE LA CROIX

Peut-être que le plus grand obstacle de tous, celui qui exige toute notre attention, est "le scandale de la croix" dont parle la Bible. Evidemment, à ce scandale se heurtent tous ceux qui, rejetant l'unique voie de salut de Dieu par la croix de Christ, s'imaginent pouvoir gagner la faveur de Dieu par quelque mérite personnel, ce qui est impossible. C'est par la mort de Christ que nous sommes réconciliés avec Dieu. C'est la croix, et la croix seulement, qui peut pourvoir à notre rédemption éternelle.

Mais pour un musulman il est impensable que Dieu puisse permettre à son Saint Prophète de mourir sur une croix. Le Coran s'exprime clairement sur ce point, mettant ainsi en évidence la différence fondamentale entre l'islam et le christianisme.

Christ, face à l'opposition farouche des autorités, à l'abandon de ses amis et l'hostilité des foules se dirigea calmement vers Jérusalem. Il savait qu'il y affronterait la mort sur un gibet romain.

Voilà le point crucial. La Croix, dans laquelle le chrétien se glorifie, est pour le musulman le symbole de chute et de défaite. La Croix qui, pour le chrétien, est la garantie du pardon, est pour le musulman un objet de mépris et de blasphème.

La Parole de Dieu dit que Christ devait mourir. Matthieu 20:28 - "C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs". Romains 5:10 - "Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie." I Corinthiens 15:3 - "Car je vous ai enseigné, avant tout, comme je l'avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures".

Le thème qui revient sans cesse dans la Bible est celui de la rédemption par le sacrifice. Christ Lui-même est appelé «l'Agneau de Dieu» (Jean 1:29). L'histoire du fils d'Abraham, dans Genèse 22, est une bonne illustration de la rédemption.

Soulignons l'attitude du Christ envers sa propre mort. Jean 10:17-18 - «Le Père m'aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père».

Ecoutons le témoignage biblique de la mort de Christ. Les quatre Evangiles décrivent les événements qui entourent la crucifixion, et qui se sont déroulés en l'espace d'une semaine, avec beaucoup plus de détails qu'aucune autre période de la vie de Jésus. Ces détails prouvent de façon concluante que le crucifié ne pouvait être que Jésus-Christ. Les détails sont si nombreux et concordent si parfaitement qu'il est impossible de contester l'historicité des récits de la crucifixion. Jean consacre presque la moitié de son Evangile au temps de la crucifixion (Matthieu 27:33-50; Jean 19:32-37; Marc 15:43-47).

Il eût été impossible pour les disciples qui étaient présents quand Jésus fut crucifié et qui prirent son corps, de le confondre avec celui d'un autre. Les blessures de celui qui était mort sur la croix étaient visibles sur le Christ ressuscité. «Puis il dit à Thomas: Avance ici ton doigt, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais crois» (Jean 20.27).

Considérons la victoire de Christ sur le péché, sur Satan et sur la mort. En acceptant d'être mis à mort par crucifixion, Jésus préparait l'éclatante victoire qui se manifesterait lorsqu'il ressusciterait des morts. Ce ne fut pas une victoire ordinaire se situant dans la sphère politique, mais plutôt une victoire cosmique contre le mal.

En mourant et en ressuscitant, Jésus a vaincu et le péché, et Satan et la mort elle-même.

«L'aiguillon de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi. Mais, grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ!» ( I Corinthiens l5:56,57).

«....notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et mis en évidence la vie et l'immortalité par l'Evangile» (II Timothée 1:10).

«Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi marchions en nouveauté de vie» (Romains 6:4).

«Il est mort, et c'est pour le péché qu'il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c'est pour Dieu qu'il vit» (Romains 6:10).

«Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire, le diable, et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude» (Hébreux 2:14,15).

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